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Le CAPS est une équipe de recherche de l’Université de Poitiers partie de l’ex EA 4050 jusqu’au 1er janvier 2020, de l’URm RPpsy (URm 15297) depuis lors.
Ses recherches s’inscrivent dans le champ de la psychopathologie clinique psychanalytique en intégrant une ouverture à des disciplines proches, dont la psychiatrie en premier, avec une collaboration ancienne à l’origine de la recherche en psychopathologie de l’équipe actuelle (EA 3800). À cette association originaire s’est ajoutée une alliance avec les juristes pénalistes de l’université de Poitiers [ex-EA 1228 EPRED] dès la fin du précédent contrat.
Depuis, cette double alliance pluridisciplinaire a soutenu la structuration de l’équipe de recherche selon deux axes l’un appuyé sur le domaine de la médecine Psychopathologie clinique et médecine, l’autre sur celui du droit (pénal et civil) : Psychopathologie clinique et droit.
Sur la base de ces axes, les collaborations pluridisciplinaires se sont enrichies en s’élargissant au sein de la Maison des Sciences de l’Homme en Société (MSHS) aux historiens [EA 4270, EA 3811, UMR 7302], sociologues [EA 3815], philosophes [EA 2626] et littéraires [EA 3816] de l’université de Poitiers.
Ces liens ont conduit à l’intégration de la Composante dans le CPER-FEDER 2015-2021 et soutenu les recherches nationales pour 4 contrats dont 1 ANR, régionales pour 4 contrats, les financements de la Fondation MSH (4) et d’autres (dont une bourse doctorale) et les projets internationaux.
Dans cet ensemble d’alliances, le CAPS promeut la référence à la psychanalyse, à sa théorie et à sa clinique, avec le souci de la confronter à des approches distinctes mais complémentaires en Sciences Humaines.
Le premier axe Psychopathologie du corporel et cliniques actuelles a pour objets :
Ses recherches portent sur diverses expressions psychopathologiques et cliniques du registre du corps, de ses représentations psychiques, figuratives, scéniques et de son affectation.
L’objectif est de proposer des conceptualisations qui rendent compte de la diversité et de la complexité des cliniques contemporaines soit qu’elles résultent d’une confrontation à la défaillance corporelle, durable ou transitoire (cancer, handicap, vieillissement), soit d’un recours aux manifestations et symptômes corporels tels que les marques corporelles ou le corps augmenté (d’implants médicaux ou non), soit de la mise en forme du corporel via le virtuel dans la culture (image corporelle, sexualité, projection) notamment à l’adolescence.
Le discours médical y est aussi interrogé dans ses effets psychiques aliénants sur le sujet malade (somatique ou psychiatrique) et sous l’angle du transfert.
Les cliniques du corporel visent donc à apprécier la subjectivité du corps que ce soit en médecine ou dans le champ culturel.
Le second axe Psychopathologie, acte, droit, liens et subjectivité comporte deux sous-axes :
« La subjectivation de la violence et ses impasses en criminologie et victimologie » a pour objets :
La subjectivation est étudiée à différents niveaux, de l’implication subjective à l’élaboration en passant par la symbolisation, selon le contexte de la recherche judiciaire, pénitentiaire ou de soins contraints ou libres et sous l’angle des effets subjectivant des dispositifs thérapeutiques dans ces mêmes contextes.
Les recherches prennent appui sur l’étude des liens intrasubjectifs et intersubjectifs quel que soit le genre ou la génération afin de rendre compte, dans une perspective psychanalytique singulière et groupale, du recours à l’acte violent.
Ces travaux de psychopathologie sont enrichis par des travaux de clinique du second sous-axe : l’Etude clinique des liens de filiation, de parenté et de parentalité et de leurs transformations contemporaines. Les actes violents et leurs effets comme les transformations des liens sont étudiés du point de vue clinique et psychopathologique comme des solutions subjectives dans le rapport du sujet à la transgression et au lien social.
Les missions principales sont de concourir à l’avancée de la recherche en psychanalyse et psychopathologie et à leur valorisation.
Les chercheurs du Caps sont tous des praticiens, ce qui favorise la venue d’interrogations théorico-cliniques en particulier face à
Les formes de la souffrance psychique comme celles de leur prise en charge chez l’enfant, l’adolescent ou l’adulte sont au cœur des différents travaux.
Les spécificités des missions tiennent pour une part aux collaborations interdisciplinaires passées et actuelles du CAPS.
Objectifs:
Porteur du projet : Élise Pelladeau (CAPS) en partenariat avec :
Porteur : Ducousso-Lacaze, A. Laboratoires associés au CAPS : CURAPP-ESS UMR 7319, Amiens ; LPPL-UPRES EA 4638 Angers-Nantes : 14 Chercheurs et enseignants-chercheurs au total. Financement CNAF en complément du programme ANR ci-dessus.
Porteur : Albarracin, D. (septembre 2017-septembre 2018). Contrat de recherche n°2017-E27 Cancéropôle du Grand Sud-Ouest (Groupement d’intérêt national).
Équipes impliquées :
Hachet, A. Partenaire d’une recherche pluridisciplinaire (2019-2020) avec Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.