Axe 1 : Psychopathologie du corporel : cliniques actuelles

Le premier axe « Psychopathologie du corporel : cliniques actuelles » a pour objets :

  • le corporel dans le champ médical
  • la mise en scène corporelle
  • les dispositifs techniques et l’appareillage corporel.

Ses recherches portent sur diverses expressions psychopathologiques et cliniques du registre du corps, de ses représentations psychiques, figuratives, scéniques et de son affectation.

L’objectif est de proposer des conceptualisations qui rendent compte de la diversité et de la complexité des cliniques contemporaines soit qu’elles résultent d’une confrontation à la défaillance corporelle, durable ou transitoire (cancer, handicap, vieillissement), soit d’un recours aux manifestations et symptômes corporels tels que les marques corporelles ou le corps augmenté (d’implants médicaux ou non), soit de la mise en forme du corporel via le virtuel dans la culture (image corporelle, sexualité, projection) notamment à l’adolescence.

Le discours médical y est aussi interrogé dans ses effets psychiques aliénants sur le sujet malade (somatique ou psychiatrique) et sous l’angle du transfert.

Les cliniques du corporel visent donc à apprécier la subjectivité du corps que ce soit en médecine ou dans le champ culturel.

Axe 2 : Psychopathologie, droit, liens et subjectivité

Le second axe Psychopathologie, droit, liens et subjectivité comporte deux sous-axes :

2.1. La subjectivation de la violence et ses impasses en criminologie et victimologie

La subjectivation de la violence et ses impasses en criminologie et victimologie” a pour objets:

  • l’acte violent envers soi ou l’autre notamment en famille (suicide, maltraitances, violences sexuées et sexuelles);
  • le trauma et sa répétition;
  • les logiques subjectives, inter et transgénérationnelles en jeu.

La subjectivation est étudiée à différents niveaux, de l’implication subjective à l’élaboration en passant par la symbolisation, selon le contexte de la recherche judiciaire, pénitentiaire ou de soins contraints ou libres et sous l’angle des effets subjectivant des dispositifs thérapeutiques dans ces mêmes contextes.

Les recherches prennent appui sur l’étude des liens intrasubjectifs et intersubjectifs quel que soit le genre ou la génération afin de rendre compte, dans une perspective psychanalytique singulière et groupale, du recours à l’acte violent.

2.2. Étude clinique des liens de filiation, de parenté et de parentalité et de leurs transformations contemporaines

Ces travaux de psychopathologie sont enrichis par des travaux de clinique du second sous-axe : l’Étude clinique des liens de filiation, de parenté et de parentalité et de leurs transformations contemporaines. Les actes violents et leurs effets comme les transformations des liens sont étudiés du point de vue clinique et psychopathologique comme des solutions subjectives dans le rapport du sujet à la transgression et au lien social.